Organes: Mélanomes cutanés

Étude MELANFa : étude de cohorte visant à identifier des marqueurs cliniques et/ou des biomarqueurs associés à la réponse aux inhibiteurs de points de contrôle immuns chez des patients ayant un mélanome avancé. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau, le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’utilisation des immunothérapies à base d’inhibiteurs de points de contrôle immuns a montré une bonne efficacité pour le traitement du mélanome avancé. L’identification de biomarqueurs prédictifs de la résistance aux inhibiteurs de points de contrôle immuns associés à l’expression de TNF permettrait d’évaluer la capacité des cellules tumorales à échapper au système immunitaire et permettrait de choisir le traitement le plus indiqué pour chaque patient en fonction de son profil génétique. L’objectif de cette étude est d’identifier des marqueurs cliniques et/ou des biomarqueurs associés à la réponse aux inhibiteurs de points de contrôle immuns chez des patients ayant un mélanome avancé. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines ou du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines, puis du nivolumab seul toutes les 2 semaines. Les patients seront suivis pendant 12 semaines et leurs données seront collectées tous les 3 mois pendant 12 mois maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Étude Mel Sort : étude de phase 1-2 évaluant la tolérance et l'efficacité d'un traitement par transfert adoptif de lymphocytes CD8+ spécifiques des antigènes de mélanome Melan-A et MELoe-1, sélectionnés à l’aide de multimères HLA peptides, chez des patients ayant un mélanome métastatique. Les lymphocytes T CD8+ (LT CD8+) sont des cellules de défense de l’organisme contenus dans le sang qui éliminent les cellules infectées ou les cellules cancéreuses. Les LT CD8+ ciblent les cellules malades en reconnaissant des antigènes spécifiques. Le mélanome est le plus sévère et le plus létal des cancers de la peau. Il a été observé que les cellules de défense jouent un rôle important dans le contrôle de l’évolution de cette maladie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’utilisation LT CD8+ spécifiques des antigènes de mélanome chez des patients ayant un mélanome métastatique. Suite à l’inclusion, un échantillon de sang sera prélevé chez chaque patient pour la production des LT CD8+ spécifiques des antigènes de mélanome. Le jour du traitement qui intervient un mois après cette visite, les patients recevront une perfusion en intraveineuse des LT CD8+ qui ont été produits à partir des échantillons. Ce même jour, ils recevront également une injection sous-cutanée d’interleukine 2 (IL-2) 2 à 3 h après la perfusion, puis les 4 jours suivants. Les patients seront revus pour un suivi clinique et une recherche d’évènements indésirables à 7 jours puis 1 mois après cette visite. Un examen clinique sera effectué tous les mois et un examen radiologique sera effectué tous les 3 mois jusqu’à 1 an après le traitement ou une progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

CLGX818X2101 : Essai de phase 1 visant à déterminer la dose maximale tolérée (DMT) et/ou la dose recommandée du LGX818 administré par voie orale, chez des patients ayant un mélanome ou un cancer colorectal avec mutation BRAF V600, localement avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose recommandée à administrer de LGX818, chez des patients ayant un mélanome ou un cancer colorectal avec une mutation BRAF V600, localement avancé ou métastatique. Au cours d’une première partie, les patients ayant un mélanome recevront une solution orale ou des comprimés de LGX818 une fois par jour. Plusieurs doses seront testées pour déterminer la dose la plus adaptée à administrer pour la deuxième partie de l’essai. Dans une deuxième partie, les patients seront répartis en deux groupes selon le type de cancer (mélanome ou cancer colorectal) et recevront une solution orale ou des comprimés de LGX818, une fois par jour, à la dose déterminée au cours de la première partie. Ce traitement sera répété tous les mois jusqu’à la rechute ou apparition d’une intolérance. Les patients seront suivis régulièrement pendant le traitement. Ces visites de suivi comprendront notamment des examens cliniques et des signes vitaux, des électrocardiogrammes et des analyses biologiques. A la fin du traitement, les patients seront suivis par téléphone tous les mois et un bilan radiologique sera réalisé tous les deux mois jusqu'à la rechute. Au cours de cet essai, des prélèvements de sang et de tumeurs seront également réalisés.

Essai clos aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 4 ans

Etude PACT : étude de phase 1a-1b visant à évaluer un nouvel anticorps anti-PD-L1 administré seul ou en association avec d’autres anticorps chez des patients ayant une tumeur solide à un stade avancé et réfractaire. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, organes… Ce sont les types de cancers les plus fréquents. Le traitement standard de ce type de cancer est une intervention chirurgicale si cliniquement possible et une chimiothérapie (médicaments anticancéreux). Cette dernière n’étant pas toujours efficace, de nouvelles stratégies thérapeutiques se sont développées ces dernières années, comme l’immunothérapie avec l’utilisation d’anticorps. Elle ne vise pas directement la tumeur mais agit principalement sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance d’une immunothérapie, l’anticorps LY3300054, administré seul ou en association, chez des patients ayant une tumeur solide à un stade avancé et réfractaire. L’étude sera réalisée en 2 parties : une première partie visant à déterminer la dose la mieux adaptée du LY3300054 à administrer seul ou en association avec d’autre traitement, puis une seconde partie d’extension visant à confirmer son efficacité. Les patients seront répartis en différents groupes : Les patients du 1er groupe recevront du LY3300054, toutes les 2 semaines ou toutes les 3 semaines. L’étude sera poursuivie par une phase d’extension avec un groupe de patients ayant un mélanome cutané métastatique et un groupe de patients ayant une tumeur solide selon les mêmes modalités. Les patients du 2e groupe recevront du LY3300054 et du ramucirumab toutes les 2 semaines ou du ramucirumab un fois par semaine pendant 2 semaines et du LY3300054 toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines. Les patients des 3e et 4e groupes recevront du LY3300054 toutes les 2 semaines et de l’abemaciclib, 2 fois par jour, tous les jours ; chaque groupe recevant un dosage différent. L’étude sera poursuivie par une phase d’extension avec un groupe de patients ayant un cancer du sein selon les mêmes modalités. Les patients du 5e groupe recevront du LY3300054 toutes les 2 semaines et du merestinib tous les jours. L’étude sera poursuivie par une phase d’extension avec un groupe de patients ayant un cancer du pancréas selon les mêmes modalités. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions

2B3-101CR001 : Essai de phase 1-2a, visant à évaluer l’innocuité, la tolérance et les propriétés pharmacocinétiques du 2B3-101 (chlorhydrate de doxorubicine sous forme liposomale glutathion-pégylée) seul ou associé à du trastuzumab, chez des patients ayant une tumeur solide et des métastases cérébrales ou un gliome malin récidivant. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’innocuité, la tolérance et les propriétés pharmacocinétiques du 2B3-101, chez des patients ayant une tumeur solide et des métastases cérébrales ou un gliome malin récidivant. Cet essai sera divisé en deux parties. Lors de la première étape, la dose maximale tolérée (DMT) du 2B3-101 sera déterminée dans deux groupes de patients : Dans le premier groupe, les patients, ayant une tumeur solide avec métastases cérébrales ou ayant un gliome malin récidivant, recevront une perfusion de 2B3-101. Dans le deuxième groupe, les patientes ayant un cancer du sein HER2-positif et des métastases cérébrales recevront une perfusion de 2B3-101 associé à une perfusion de trastuzumab. Lors de la deuxième étape, les patients recevront une perfusion de 2B3-101 à la dose précédemment déterminée. Les patients seront répartis en quatre groupes selon le type de tumeur associé à des métastases cérébrales : cancer du sein, cancer du poumon à petites cellules, mélanome, ou gliome malin. Le traitement sera répété toutes les trois semaines et sera poursuivi en absence de rechute ou d’intolérance. Des bilans sanguins seront réalisés régulièrement pendant l’essai et des examens cardiologiques comprenant notamment des ECG seront réalisés chez les patients recevant le 2B3-101 associé au trastuzumab.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude 2017-01 : étude de phase 4 visant à étudier l’évolution de la fonction cardiaque chez des patients ayant un mélanome ou un cancer du poumon non à petites cellules prenant du nivolumab. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau, le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le nivolumab est un anticorps monoclonal bloquant les récepteurs PD-1 induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. Cette molécule est indiquée pour le traitement de plusieurs cancers dont le cancer du poumon non à petites cellules et le mélanome métastatique. L’objectif de cette étude est d’étudier l’évolution de la fonction cardiaque chez des patients ayant un mélanome ou un cancer du poumon non à petites cellules prenant du nivolumab. Tous les patients auront un examen clinique, biologique, une échocardiographie transthoracique et une Imagerie à Résonance Magnétique (IRM) cardiaque le premier jour de l’étude. Les patients seront revus 1 mois, 3 mois et 6 mois plus tard pour effectuer un bilan comprenant un examen clinique, biologique et une échocardiographie transthoracique ainsi qu’une IRM cardiaque pour le dernier bilan à 6 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude CO39722 : étude de phase 3 évaluant l’efficacité et la tolérance du cobimétinib plus atézolizumab versus pembrolizumab, chez des patients atteints d’un mélanome avancé sans mutation du gène BRAFV600 et non préalablement traité. Le mélanome est un cancer de la peau qui se développe à partir des cellules appelées mélanocytes. Il représente 10 % des cas de cancers de la peau. Il s’agit du cancer de la peau le plus grave, du fait de sa forte tendance à évoluer vers des formes métastatiques. Le gène BRAF, impliqué dans la croissance des cellules, peut présenter des mutations dans certains types de cancers, comme par exemple la mutation BRAF V600 dans le cas du mélanome. Le cobimétinib est un inhibiteur sélectif des facteurs de croissance et de prolifération des cellules tumorales. L’atézolizumab et le pembrolizumab sont des anticorps qui permettent la levée de l’inhibition du système immunitaire exercée par les cellules tumorales et permettent ainsi aux cellules immunitaires d’attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique du cobimétinib associé à l’atézolizumab en comparaison au pembrolizumab seul chez des patients ayant un mélanome avancé sans mutation du gène BRAF V600 et non préalablement traité. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront des comprimés de cobimétinib tous les jours pendant 3 semaines associé à de l’atézolizumab en injection intraveineuse une fois par semaine pendant 2 semaines. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab en injection intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement.

Essai ouvert aux inclusions